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La conjoncture socioéconomique dégradante influe sur l'éducation de la jeune fille

L'éducation de la jeune fille devient le point faible de l'ensemble de la société. Les parents semblent épuisés, d'où, le relâchement. Les acteurs politiques ont conscience du rôle de l'Etat dans la réhabilitation de l'autorité des parents qui passe notamment par l'allocation d'un salaire décent aux travailleurs. Mais ils laissent prévaloir la politique de la grue. L'école est aussi accusée de délassement à ce sujet. M. Mabuidi Gédéon (dont une partie de l'interview suit), est le conseiller pédagogique de l'école salutiste, collège John Mabuidi de la Gombe. Il est d'avis que les responsabilités, à cet effet, sont partagées. In fine, il invite le politique à travailler pour l'avènement d'une société où le père de famille soit en situation de s'assumer véritablement.

 L'Av : Et qu'en est-il de l'école, lorsque celle-ci admet des tenues indécentes ? Est-ce que l'école s'assume ?

L'Av : Comment jugez-vous, à cet effet, l'indifférence de certaines écoles, à l'instar de celles du secteur privé ?

L'Av : Quelle est la part du téléphone portable dans la déchéance ainsi déplorée ?

"M.G : L'utilisation du téléphone portable a pris de l'extension. Malheureusement, cela a débordé du mauvais côté. Nous savons que le téléphone est un appareil utile à une communication simple entre une fille et ses parents ou entre une fille et ses amies. Mais maintenant, l'on s'en sert pour envoyer des messages non édifiants, et même pour graver des images à caractère pornographique. Cela dévie les enfants, et déforme leurs mentalités. Et tout ce qu'il y a de vicieux gagne du terrain. (...)

Propos recueillis par Payne

Sources : groupelavenir.cd

Dernière modification le jeudi, 04 avril 2013 12:21
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