Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Faire un don en ligne

Blogs

Toutes nos publications et articles de presse se trouvent ici.
HomeBlogsArticles divers Le paradoxe kinois: Le taux des filles-mères galope, les ONG dépourvues de moyens

Derniers articles

30 Jui

RTS - émission Chacun pour tous

Interview enregistrée le 4 juin 2021 dans les locaux de…
Read more...
30 Sep

Des milliards dertinés à la santé et à l'enseignement

Malgré  des financements et des dons alloués régulièrement par des…
Read more...
08 Fév

Des tonnes de livres qui arrivent enfin!

Du 15 janvier au 19 mars où nous menons nos…
02 Nov

Enfants blessés et parents démunis - nous avons besoin de votre soutien!

Une fille de notre association a eu un accident grave…
Read more...
16 Sep

Rentrée scolaire 2015-2016 et remerciements

L'association l'oeil de l'enfant vous remercie pour l'aident que vous lui apportez,…
Read more...
31 Oct

Rentrée scolaire 2014 - 2015

COMPTE RENDU DE LA VISITE DE TRAVAIL EFFECTUEE A KINSHASA…
Read more...
10 Oct

Supervision des élèves et distribution de 4 tonnes de matériel

Chers Donateurs, Chères Donatrices, Madame, Monsieur, Je vous informe que…

Le paradoxe kinois: Le taux des filles-mères galope, les ONG dépourvues de moyens

Les ONG d'encadrement de filles-mères sont en bute les unes aux insuffisances, les autres au manque de moyens de leur politique. Dès lors, il se fait que la montée du taux de personnes à assister place ces structures dans l'embarras. Face à cette situation, des témoignages indiquent que là où certaines structures d'encadrement ont " capitulé " faute de " financement ", d'autres par persévérance, ont cheminé avec de moyens du bord. C'est dire que quand on manque les moyens de sa politique, la sagesse conseille de recourir à la politique de ses moyens. Ici, lesdites structures limitent leurs ambitions, non sans répercussions sur la viabilité de l'encadrement du public-cible. Et partant, des objectifs à atteindre. La montée du taux de filles-mères : les acteurs sociaux face à leurs responsabilités.

 Autant dire que la responsabilité de la dérive de la jeune fille est quasi collective. De l'Etat qui paie mal les parents et les rendent inefficaces devant leur fille, aux professeurs qui renvoient la fille de l'école et autres don juan qui se plaisent à abuser des filles d'autrui... Jusqu'à la fille elle-même qui est incapable de résister au premier venu et de se contenter de vivre sobrement, la chaine de responsables du gâchis est logue interminable. Hier objet de mépris, aujourd'hui être mère avant mariage ou dans sa jeunesse avec ou sans père géniteur confirmé et responsable, est devenu un fait social banal, accepté. La fille-mère ne s'en gêne pas, elle est même fière de l'être et n'a nullement honte d'exhiber son rejeton. Elle se promène avec dans les rues du quartier et le brandit même à la manière d'un trophée. Les parents hier furaxes, admettent aujourd'hui l'égarement de leur fille et l'acceptent elle et son rejeton sur le toit parental. Le petit-fils grandira avec les autres enfants et appellera bases grands parents papa et maman " comme le font tous les enfants. Les parents acceptent ainsi une charge supplémentaire.

A l'école secondaire, le chef d'établissement n'en fait pas de soucis pour autant que l'élève enceinte soit en règle avec les frais scolaires. Si pour des raisons de maternité, elle est obligée d'interrompre ses études, pas de problème§ elle sera la bienvenu l'année suivante. Les conséquences de ce phénomène de société sont nombreuses et même dramatiques pour notre jeunesse. D'abord au niveau du foyer, une fille qu''on rend mère constitue un mauvais exemple pour ses sœurs cadettes. Elle perd son autorité et même ses droits d'ainesse en certains moments. Souvent elle compromet son avenir, les parents ayant relâché de la surveiller. Il devient difficile qu'elle contracte un mariage digne, sa virginité ôtée, son honneur diminué. Elle a de la peine à se frayer un chemin des fiançailles devant la forte concurrence de ses compagnons qui demeurent encore célibataires.

Que faire, comment éradiquer sinon réduire cette tendance à se laisser engrosser avant le mariage et dans sa jeunesse. Quelle est la part de responsabilité des parents ? Telles sont des questions qui viennent à l'esprit chaque fois que l'on évoque le problème.

Plusieurs éléments sont à prendre en compte. L'éducation donnée par les parents, dans la maison " et au foyer entre en conflit avec le milieu, le quartier ou la commune où on réside. La fille peut être bien élevée inscrite dans une bonne école mais ses fréquentations dans la cours de l'école, dans la rue, auprès d'autres filles du quartier l'écartent du droit chemin. La conjoncture économique particulièrement mauvaise ne permet pas aux parents à revenues modeste de satisfaire es besoins élémentaires d'une fille qui a grandi et qui veut s'habiller comme ses copines, avoir des produits cosmétiques, un joli téléphone portable, de l'argent pour ses "unités ", le taxi pour aller à l'école et renter à la maison, du linge hygiénique, des dessous dignes. Lorsqu'on y ajoute les frais scolaires, il y a très peu de parents qui soient en mesure d'octroyer à leur fille tout cela. Un fiancé qui allégerait la tache des parents est " tacitement" le bienvenu. Le temps pour le parent et même la fille de tester le nouveau venu, elle est déjà grosse.

Source : groupelavenir.cd du vendredi 1er juin 2012

Dernière modification le mardi, 18 décembre 2012 00:29
Évaluer cet élément
(0 Votes)

Galerie images

014_15.jpg
Image Detail
Cette élève rép...
Image Detail
65
Image Detail
78
Image Detail

Se connecter

Inscription Newsletter

Notre newsletter mensuelle et gratuite vous informe chaque mois des activités de l'association. Inscivez-vous!

Infos pratiques

  • +41 79 650 03 02
  • Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Rue de la Combette 24, CH-1008 Prilly
  • CCP - 17-730976-7